Siu Mai Porc & Crevette - toutes les astuces pro pour les réussir comme un chef
- chezmamaly
- 7 mai
- 4 min de lecture
Il y a des plats comme ça… Tu les manges sans y penser, et puis un jour, tu te rends compte qu’ils sont gravés dans ta mémoire. Le siu mai, chez nous, c’était pas un plat du dimanche. C’était LE plat qu’on commandait systématiquement quand on mangeait en famille au restaurant.

J’ai toujours eu un faible pour ces dim sum un peu choux, un peu fiers. C’est une bouchée simple en apparence, mais pleine de détails. Un équilibre entre le moelleux du porc, la douceur iodée de la crevette, et le parfum du champignon. Ils tiennent debout comme des petits soldats. Une bouchée toute simple qui tient dans la main, mais qui te fait tout un monde dans la bouche. C’est le genre de bouchée qu’on prépare en bande : tu invites la famille les copains/copines, tu mets de la musique, tu formes une petite brigade et tu roules ensemble autour de la table. Et après ? Tu manges... avec les doigts !
Le siu mai ne date pas d’hier. Né dans la province du Guangdong, popularisé dans les maisons de thé de Canton, il a traversé les générations sans perdre de son élégance.
Dans la tradition familiale, c’est souvent le plat que le père ou le grand-père prépare, en silence, concentré, pendant que la maison s’agite autour de lui. Il y a un respect dans le geste. On ne parle pas trop. On coupe, on hache, on façonne. Et on apprend en regardant.
C'est ce que que j’aime dans la transmission, c’est qu’il n’y a pas de secret gardé. Tout est dans l’observation, la répétition, la confiance. C'est pour cela que je te recommande de prendre le temps, de faire mariner toute une nuit si possible pour avoir la meilleure texture possible et observe ce que ça change.
Les gestes qui changent tout
Faire des siu mai maison, c’est pas difficile. Le vrai secret, c’est la manière dont tu prépares ta farce.
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